Illustrations de Gérard Titus-Carmel.

40 pages ‒ 14 x 22 cm

je saigne – et le sel vient sur ma langue

tel est ce voyage dans les plis de tes robes

sans le crâne des morts
ni la tristesse des lunes à tes genoux

La célébration du regard de l’amour, jusqu’au bord du silence, jusqu’au vide accompli de la parole, et, ce recours épuisé, en sachant que l’amour détruit tout ce qui n’est pas lui. Et non pas Laure, encore moins Béatrice, mais sous le signe de l’accueil de l’étranger, une toute jeune femme, Nausicaa, dont on suit la trace, un sentier parmi les végétations égarantes, les roches, aussi bien que ses pensées fragiles et gracieuses – à déposer sur un papier de roseau, de pures suggestions, au fond du coeur.
Et puis, reconnue ici la voix nouvelle du poète, en sa rareté, elle réaffirme sans honte ce droit à l’humanité la plus commune, aux lois du sentiment, à bonne distance cependant des empiègements du romantisme.

Malgré une œuvre abondante et de nombreuses distinctions, Pierre Voélin – né en 1949, écrivain français frontalier, installé en Suisse – reste trop méconnu du public français. Sa poésie, musicale et grave, joyeuse et maîtrisée, mérite pourtant les meilleurs échos.

ISBN : 978.2.37792.132.4
  • 15 exemplaires numérotés et accompagnés d’un poème autographe de Pierre Voélin.
    120 euros.
  • 485 exemplaires sur vélin.
    14 euros.