André Chamson

L’Aigoual

Dessins de Vincent Bioulès.

2017 ‒ 64 pages ‒ 14 x 22 cm

Quelle chance pour un pays, un coin de terre, une ville, que d’avoir ainsi une montagne qui la domine et, par les eaux, les vents, la marche du soleil, ordonne la vie des hommes et la dirige. Des enfances traversées par un reflet d’héroïsme y sont possibles. Un long cortège d’adolescents se forme au courant des années sur ses pentes et porte vers son sommet l’offrande de leurs forces.

Depuis Roux le bandit en 1925, les Cévennes protestantes ont été le théâtre de la plupart des récits d’André Chamson. L’Aigoual, au sommet de ces terres, y a valeur de personnage : il devient un symbole qui cristallise toutes les métaphores de l’œuvre de l’académicien, lui-même enfant de cette montagne.
Corps et terre y sont amalgamés, l’histoire des hommes y devient ruines. Une terre «qui sait se faire justice» et, maniant le temps comme un bélier, frappe toutes les générations. Ce texte, au-delà d’un portrait de la “montagne sacrée”, se mue en un véritable récit initiatique imbibé d’une sauvage beauté. De châtaigniers et de pierres sèches, les rumeurs qui font de l’Aigoual un monde à part transpirent de ce récit.

ISBN : 978.2.37792.167.6
  • 13 exemplaires numérotés accompagnés d’un dessin de Vincent Bioulès
    indisponible.
  • Nouvelle édition à 700 exemplaires en mai 2024.
    16 euros.