Dessins d’Henri Michaux.

2018 ‒ 40 pages ‒ 12 x 17 cm

Les mots qu’ici je viens de réunir ne sont qu’un tout petit peu de ce qui est inspiré à chacun de nous, et pour chacun d’une façon différente, dès que notre regard avec timidité s’arrête sur telle œuvre dont, malgré sa cohésion, la richesse est stupéfiante. Avec reconnaissance et respect, même si nous n’avons compris qu’une partie de son enseignement, inclinons-nous devant son créateur. Grâce lui soit rendue !

Ecrivain surréaliste, à la fois poète, conteur, romancier et essayiste, André Pieyre de Mandiargues a entretenu d’étroites relations avec l’œuvre écrite et peinte d’Henri Michaux, son ami. Son monde où pulsions et fantasmes bousculent le réel, où une liberté onirique aux confins de l’imaginaire et du désir lézarde le quotidien (dans un trouble merveilleux), coïncide par plusieurs frontières avec celui de Michaux. Personne n’était alors mieux placé pour poser sur “ce très haut phare à feu noir” un regard aussi profond que personnel. Dans ces trois textes Michaux devient un voyant, une sorte d’Aède qui entrevoit dans les ténèbres les contours nets des origines, naissance de toute chose : aimons-le !

  • 500 exemplaires sur vélin.
    13 euros.